JE HAIS LES DIMANCHES

(05 Décembre 1999)

Le temps s’enfuit

Ta présence le suit

Amour garde souvenir

Vie volée, comment guérir ?

Pourquoi ce vide, ce gouffre,

Qui presse le corps qui souffre

Fait couler l’huile du cœur

Et roucouler le malheur

Le temps tient sa revanche

Ton absence reste et persiste

Mémoire en jeu de piste

Je hais les dimanches

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PHOTO

(05 décembre 1999)

Mains croisées, toujours serrées pour vivre

Yeux incrédules de pouvoir rire

Regard bleu battant pavillon noir

Pas de trésor, combat sans espoir

Orpheline délaissée de l‘enfance

Guerre ou abandon, absence

Toujours le secret, toujours le silence

Mieux vaut mort que souffrance

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QUE SUIS-JE SANS TOI ?

(05 décembre 1999)

Que suis-je sans toi

Partout je te vois

Et pourtant je sais

Que toi plus jamais

Pour toi j’ai lutté

Me battre j’ai aimé

Sans toi coulent les larmes

Adieu les armes

Que suis-je sans toi

Requin du jour, loi

Bateau ivre, perdu

Le soir, pas de salut

Appui, mon épaule

Il existe le gris

La nuit infinie

Le soleil au pôle

Que suis-je sans toi

Singe de la loi

Ours qui hiberne

Au fond des cavernes

Toi, si vis pacem

Reste un requiem

Dura lex, la vie

Dura lex, infinie

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Maj 26/03/2003

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