CA PLEURE AUSSI UN HOMME ( Ginette RENO )

Un homme, un jour, c'est vulnérable,

Ca nous ressemble infiniment,

Avec le coeur, ça nous regarde

Même en ayant l'air d'un géant,

On lui sourit, on le sent proche,

On lui invente un peu d'espoir,

Mais Superman, malgré sa force,

A dans les yeux comme du brouillard,

 

Ca pleure aussi un homme,

Ca oublie sa fierté,

Aussi fragile qu'un môme

Qu'on a laissé tomber,

Qu'il soit le roi de Rome

Ou le clochard du coin,

Ca pleure aussi un homme

Quand il a du chagrin

 

Pour un enfant qu'il vient de perdre,

Pour un amour qui le déchire,

Un homme, un jour, ça devient faible,

Mais sans jamais oser le dire,

Ca peut avoir des pleurs à l'âme

Et les garder toute une vie,

En quelques jours, comme une femme,

Ca peut avoir des cheveux gris

 

Ca pleure aussi un homme,

Ca oublie sa fierté,

Aussi fragile qu'un môme

Qu'on a laissé tomber,

Parfois ça nous étonne,

Ca nous rapproche toujours

Dans chaque larme d'homme

Se cache un mot d'amour,

Qu'il soit le roi de Rome,

Ou le clochard du coin,

Ca pleure aussi un homme

Quand il a du chagrin

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Ceux qui s'en vont ( Ginette RENO )

Ceux qui s'en vont, ceux qui nous laissent

Les vieux parents, les vrais amis

Ceux qui ont laissé leur jeunesse

Dans un paysage endormi

 

Ceux qui s'en vont, ceux qui nous laissent

Le coeur serré, les cheveux gris

Ceux qui n'ont pas laissé d'adresse

Comme s'ils voulaient qu'on les oublie

 

Ceux qui s'en vont, ceux qui nous laissent

Avec le silence et la pluie

Avec la force et la faiblesse

De vouloir être encore en vie

 

Ceux qui s'en vont, ceux qui nous laissent

En étranger au paradis

Ceux qui emportent leur tendresse

Et leur sourire à l'infini

 

Ceux qui s'en vont, ceux qui nous laissent

Avec des fleurs au bout des doigts

Ceux qui ne tiennent pas leurs promesses

Qui sont partis, pour qui, pour quoi ?

 

Ceux qui s'en vont, ceux qui nous laissent

Comme des écoliers dans le froid

Les évadés qui disparaissent

Les survivants de l'au-delà

 

Ceux qui s'en vont, ceux qui nous laissent

Avec le silence et la pluie

Avec la force et la faiblesse

De vouloir être encore en vie

 

Ceux qui s'en vont, ceux qui nous laissent

En étranger au paradis

Ceux qui emportent leur tendresse

Et leur sourire à l'infini

 

Ceux qui s'en vont, ceux qui nous laissent

 

Ceux qui s'en vont, ceux qui nous laissent

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DES CARESSES ( Ginette RENO )

Il y a des caresses que l'on pense tout bas,

Des mots que l'on adresse sans trop savoir pourquoi,

Des besoins de tendresse plus d'un millier de fois,

Des envies qui nous laissent des regrets dans la voix,

 

Y'a des aventures que l'on ne tente pas,

Clés d'une serrure que l'on ne trouve pas,

Une ancienne blessure qui donna autrefois

Au coeur une armure qui ne se brise pas,

 

Il y a des matins qui s'endorment,

Où des silences seuls résonnent,

Il y a des rires qui font pleurer,

Des jours de pluie en plein été,

Il y a des cris que l'on devine,

Et des mots doux qui assassinent,

Il y a des fins qui continuent,

Et d'autres qui ne trouvent pas le début,

Il y a...

 

Y'a des images qui te brûlent les yeux,

Même pour un enfant sage, au-delà de ses yeux,

Il y a des voyages qui veulent te dire adieu,

On ne met pas en cage un oiseau malheureux,

 

Il y a des chemins bien trop vides le soir,

Le dernier des copains qui passe sans me voir,

J'en oublie les matins de mes plus belles histoires,

Faute d'un gros chagrin qui noircit ma mémoire,

 

Il y a des matins qui s'endorment

Où tes silences seuls résonnent,

Il y a des rires qui font pleurer,

Des jours de pluie en plein été,

Il y a des cris que l'on devine,

Et des mots doux qui assassinent,

Il y a des fins qui continuent,

Et d'autres qui ne trouvent pas le début,

Il y a,

Il y a...

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Quand on n'vous aime plus ( Ginette RENO )

Dis-moi, qu'est ce qu'on devient

Quand on n' vous aime plus ,

Qu'à nouveau, on est rien

Qu'un passant dans la rue ?

Dis-moi, qu'est ce qu'on devient

Quand on r'descend du ciel,

Comme un oiseau chagrin

Qu'aurait perdu ses ailes,

Quand plus rien à rien ne ressemble,

Quand tout vous paraît interdit,

Et que l'on a les mains qui tremblent

Chaque fois que tombe la nuit ?

Qu'est ce qu'il faut faire pour survivre

Ou simplement pour respirer ?

Celui qui saura me le dire ,

A-t-il au moins déjà aimé ?

 

Dis-moi, qu'est ce qu'on devient

Quand on n' vous aime plus,

Quand on n' sert plus rien

Et qu'on a tout perdu ?

Et puis, où s'en va t-on

Quand on est devenu

Un peu comme une chanson,

Qui ne se chante plus,

Quand on veut fuir le coeur des villes

Pour aller hurler dans les cours,

Quand on est de trop , inutile,

Et qu'on n'apporte plus l'amour ?

 

Qu'est ce qu'il faut faire pour survivre

Ou simplement pour respirer ?

Celui qui saura me le dire ,

A-t-il au moins déjà aimé ?

 

A-t-il au moins déjà aimé ?

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VIE PRIVEEE ( Ginette RENO )

Comme un pierrot au clair de lune,

Une marionnette brisée,

L'amour n'est plus à la une

Au journal de ma vie privée,

Les soirs reviennent toujours trop vite,

Mon lit est trop grand pour moi,

Les matins, je prends la fuite,

Chez nous est devenu chez moi

 

Plus là

Tu n'es plus là dans mon coeur,

Et je vis au ralenti comme un vieux moteur,

Je vole des sourires aux gens,

Comme font les enfants,

Pour passer le temps,

Plus là

Tu n'es plus là dans mon coeur,

J'ai même appris à souffrir

A compter les heures

Quand on me parle de toi

Même s'ils savent déjà,

J'dis n'importe quoi

 

On rêvait souvent, dans la chambre,

D'une maison au bord de l'eau,

Nous ne vieillirons pas ensemble,

Envolés les petits oiseaux,

Et même si j'ai le corps en flammes,

le coeur en manque de toi,

J'veux pas vivre un nouveau drame,

Tu m'as fait voler en éclats

 

Plus là

Tu n'es plus là dans mon coeur,

Et je vis au ralenti comme un vieux moteur,

Je vole des sourires aux gens,

Comme font les enfants,

Pour passer le temps,

Plus là

Tu n'es plus là dans mon coeur,

J'ai même appris à souffrir

A compter les heures

Quand on me parle de toi

Même s'ils savent déjà,

J'dis n'importe quoi

 

Plus là

Tu n'es plus là dans mon coeur,

Et je vis au ralenti comme un vieux moteur,

Je vole des sourires aux gens,

Comme font les enfants,

Pour passer le temps,

Plus là

Tu n'es plus là dans mon coeur,

J'ai même appris à souffrir

A compter les heures

Quand on me parle de toi

Même s'ils savent déjà,

J'dis n'importe quoi

 

Plus là

Tu n'es plus là dans mon coeur,

Et je vis au ralenti comme un vieux moteur,

Je vole des sourires aux gens,

Comme font les enfants,

Pour passer le temps....

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Maj 06/03/2004