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SommaireAFFAIRE DE TEMPS ( Danielle MESSIA)
C’est la vie qui prend tout ton bien,
Cette vie qui ne te sert plus à rien,
C’est le temps qui te fait souffrir
C’est le temps qui va te guérir,
Et ces heures qui creusent mes murs,
En ouvrant des fenêtres de chair
Dans ta maison des courants d’air,
Refermeront cette blessure.
Ce n’est qu’une affaire de temps,
Qui te fait mal,
Et le bruit de tes rêves
Qui s’effacent,
C’est le même temps qui sert
A aimer, à mourir
Le temps
Aussi lent qu’un soupir,
Divine, elle est divine,
Divine, elle est divine,
Cette vie qui pleure entre tes mains,
En fermant les yeux pour ne plus voir
Demain, c’est elle qui va bâtir,
Qui crèvera tes soleils noirs
Tous les chevaux de ta mémoire,
Donne-leur des ailes pour partir,
Un beau matin, sans faire d’histoires,
Ils s’en iront sans revenir,
Ce n’est qu’une affaire de temps,
Qui te fait mal,
Et le bruit de tes rêves
Qui s’effacent,
C’est le même temps qui sert
A aimer, à mourir
Le temps
Aussi lent qu’un soupir,
Oh ! Ce n’est qu’une affaire de temps,
Qui te fait mal,
Et le bruit de tes rêves
Qui s’effacent,
C’est le même temps qui sert
A aimer, à mourir
Le temps
Aussi lent qu’un soupir,
Qu’un soupir
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J'VOUDRAIS M'POSER ( Danielle MESSIA )
Je voudrais me poser,
Comme un avion qui vient de loin,
Détachée, de mon fil,
Pour ressentir,
Que c’est fini, que tout va bien,
C’est facile, c’est facile
Je voudrais me poser,
Comme un avion loin des tempêtes,
Me sauver,
Pour la fête,
Pour ressentir,
Un vrai matin sous mes paupières,
La lumière, la lumière,
Je voudrais me poser,
Est ce que tu comprends çà,
Je veux plus de combats
Et j’ai pas honte, non,
Je voudrais me poser,
Va te battre tout seul,
Va te casser la gueule,
Moi, j’ai mon compte,
Je voudrais me poser,
Comme un avion qui vient de loin,
Sentir que tout va bien,
Détachée de mon fil,
C’est facile, c’est facile
Me poser,
Laisser les moulins à vent
Se faire passer pour des géants,
Et des grandes causes,
Me poser,
Dormir et pas mourir,
Rire,
Et pas servir à quelque chose,
Je voudrais me poser,
Est ce que tu comprends çà,
Je veux plus de combats
C’est çà qui me tente,
Me poser,
Glisser dans le bonheur,
Comme dans des draps de couleur,
Orange et menthe
C’est çà qui me tente,
Je voudrais,
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LE TEMPS DES ENFANTS ( Danielle MESSIA/ Jean-Jacques GOLDMAN )
Quand
Viendra le temps
Des enfants,
Je veux être au premier rang,
Car, depuis ma fenêtre,
On verra les pirouettes
Des clowns, des saltimbanques,
Sortant des bars, des banques
Et,
Je deviendrais
Une enfant,
Par la magie de leur chant,
Des nains, des funambules,
De toutes les couleurs,
Arrêtant la pendule,
Comme on arrête un voleur
On dit qu'il peut venir,
Le temps des enfants,
Les dieux l'ont fait écrire,
Le temps des enfants,
Dans nos mémoires d'avenir,
Le temps des enfants,
On se le rappelle comme si c'était demain,
Vois-tu venir
Le temps des enfants,
On dit qu'après le pire,
Le temps des enfants,
Dans nos mémoires d'avenir,
Le temps des enfants,
On se le rappelle comme si c'était demain
Quand
Il fut blessé,
Le bonheur,
D'une blessure en plein coeur,
Sans un mot, il partit,
Et tous le croyaient mort,
Mais quelque chose me dit
Qu'il peut venir encore,
Et quand
Viendra le temps
des enfants,
Nous serons au premier rang,
Les coeurs gros, les bancals,
Ceux qui ont eu si mal,
Le bonheur est fragile,
Qui danse sur un fil
On dit qu'il peut venir,
Le temps des enfants,
Les dieux l'ont fait écrire,
Le temps des enfants,
Dans nos mémoires d'avenir,
Le temps des enfants,
On se le rappelle comme si c'était demain,
Vois-tu venir
Le temps des enfants,
On dit qu'après le pire,
Le temps des enfants,
Dans nos mémoires d'avenir,
Le temps des enfants,
On se le rappelle comme si c'était demain
Vois-tu venir
Le temps des enfants
On dit qu'après le pire,
Le temps des enfants,
Les dieux l'ont fait écrire,
Le temps des enfants
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POURQUOI TU M'AS ABANDONNEE ( Danielle MESSIA )
Pourquoi tu m’as abandonnée
T’as donc pas vu
Que j’suis trop p’tite
Pourquoi tu m’as abandonnée
T’as donc pas vu
Que j’suis trop p’tite
Trop p’tite
Pour marcher
Toute seule, toute seule, toute seule
Toute seule, toute seule, toute seule
L’a fallu qu’j’apprenne à marcher
L’a fallu qu’j’apprenne à m’aimer
J’me suis même prise pour mon image
La fille du risque et des voyages
Mais tout au fond
De chaque côté
J’ai deux guitares
Toutes écorchées
La la la la la la la la
C’est des béquilles, je te dis
C’est des béquilles, je te dis
Pourquoi tu m’as abandonnée,
J’aurais pu jouer du violoncelle
Pourquoi tu m’as abandonnée,
J’aurais pu jouer du violoncelle
Des belles fugues en la
Pour toi, pour toi, pour toi,
Pour toi, pour toi, pour toi,
La la …
Un jour j’ai trouvé ma guitare
J’aurais voulu la jouer Mozart
Mais la musique qu’en est sortie
Çà r‘ssemblait plutôt à un cri
Et tout au fond,
Comme un écho,
J’ai des chansons,
En porte à faux
La la la la la la la la
C’est des guenilles, je te dis
C’est des guenilles, je te dis
Pourquoi tu m’as abandonnée
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Tiens me voilà solitaire
Sans bagage une fois de plus
Qu‘ est ce que je fous donc sur la terre
A laisser mes pas perdus
Je suis tombée dans le puits
Dans le puits aux enfants
J’y ai perdu un peu d’esprit
J’ai saigné en dedans
J’ai remonté à tâtons
L’escalier des vivants
C’était dur et c’était long
J’y ai laissé mes vingt ans
Mes vingt ans, mes vingt ans
Tiens me voilà solitaire
Sans bagage une fois de plus
Qu‘ est ce que je fous donc sur la terre
A laisser mes pas perdus
Il y a du vent dans mon âme
Au goût fort de la sève
Des corneilles aux cris de femmes
Y tournoient dans mes rêves
Je suis un château de fée
Qui fait face à la mer
Tu croyais m’avoir brisée
Mais je suis millénaire
Millénaire, millénaire
Solitaire dans le matin
Sur un coin de la terre
Essaie de tendre les mains
Pour goûter la lumière
La lumière, la lumière
Tiens me voilà solitaire
Tiens me voilà solitaire
Tiens me voilà solitaire
Tiens me voilà solitaire
Tiens me voilà solitaire
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Maj 04/10/2003