Les parfums de sa vie ( Je l'ai tant aimée) ( Art MENGO )
C'est vrai que dans ses draps fourbus,
Jusqu'aux aurores, à l'inconnu,
Elle a roulé à demie-nue,
Son corps de bras en bras tendu,
C'est vrai qu'au vent de ses cheveux
A ce parfum de safran bleu,
Elle a brulé à petit feu
Sa liberté , manière de jeu,
Elle a, dans son regard,
Un reste d'étendard,
L'ombre d'un corbillard
Que poussent des pillards
Moi, je l'ai tant aimée,
Tant aimée,
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie,
Moi, je l'ai adorée,
Adorée,
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
C'est vrai qu'au bord de ses écarts,
Ses yeux froissés sont en retard,
Quand sonne l'heure de leur départ,
Ou d'un sourire ou d'un regard,
Elle a le corps ouvert
Pour une gueuse adultère
A la caresse amère
Des amours passagères,
Moi, je l'ai tant aimée,
Tant aimée,
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie,
Moi, je l'ai adorée,
Adorée,
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
C'est vrai qu'elle a donné souvent
Des nuits, des rêves éblouissants
Moi, je l'ai tant aimée,
Tant aimée,
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
Et moi, je l'ai adorée,
Adorée,
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
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Maj 13/03/2004