Au bout d' la rue ( Maxime LE FORESTIER )
Au bout d' la rue
Retour Paroles Retour Memoire Retour Sommaire
Histoires de plantes ( Maxime LE FORESTIER )
Je m' suis planté
Retour Paroles Retour Memoire Retour Sommaire
Je pense à vous ( Maxime LE FORESTIER )
Je vous écris ce soir
D'un pays sans mémoire,
Le ciel est rose et flou,
Alors, je pense à vous,
Les fleurs de mon jardin
Se ferment pour la nuit,
J'entends passer un train,
Le chat s'est endormi,
La lune se faufile
Entre les arbres noirs,
Il va faire plus frais,
Ce matin, il a plu,
Mon coeur est en exil,
Mais, c'est du provisoire,
Comment cesser d'aimer
Quand on vous a connue ?
Je ne vois pas grand monde,
Et, c'est bien, après tout,
Mes idées sont plus claires,
Alors, je pense à vous,
Je pense à vous pendant
Des matinées entières,
Tandis que le chat dort
Sur un vieux mur de pierre,
Alors, je vais flâner,
Regarder les jeux
Des enfants du fermier,
Aux regards lumineux,
Aux cheveux crépus de
Petits sénégalais,
Puis, je vais voir la mer,
Caresser les galets
C'est ainsi que je vis,
Seul et très loin de tout,
De la ville et du bruit,
Alors, je pense à vous,
C'est fou ce que je lis,
Nouveau Michaud, Rimbaud,
Et je me suis remis
A Edgar Allan Poe,
Je vous écris tout ça
D'un pays sans mémoire,
Sous un ciel rose pâle
Qui va devenir flou,
Et puis, viendra la nuit,
Et ses yeux de hibou,
Si jamais je m'ennuie,
Je penserai à vous
Retour Paroles Retour Memoire Retour Sommaire
Je veux quitter ce monde heureux ( Maxime LE FORESTIER )
Sourire aux larmes,
Je veux quitter ce monde heureux
Retour Paroles Retour Memoire Retour Sommaire
Les rendez-vous manqués ( Maxime LE FORESTIER )
Sur nos rendez-vous manqués
Retour Paroles Retour Memoire Retour Sommaire
Mirador ( Maxime LE FORESTIER )
La vie ressemble, certains soirs,
A cette attente, dans le noir,
Du soldat qui se gèle sur
le mirador au bord d'un mur
L'ombre fait partie de la nuit,
Quand le ciel planque ses étoiles,
La mémoire a du vert-de-gris
Comme une image d'Epinal
Pianiste des instants gâchés,
Joue-moi encore ce morceau
C'est une question de dérive
Entre la présence et l'absence,
Quand la lune trop fugitive
Transfigure jusqu'au silence
Alors, comme un chagrin du temps,
L'arbre s'effeuille sans un bruit,
Tandis que l'automne et le vent
Se croient en pleine poésie
Pianiste des instants gâchés,
Joue-moi encore ce morceau
La vie est une escale,
L'ailleurs est à côté,
Demain naît d'aujourd'hui et toujours de jamais,
L'oubli est un parent pauvre de la mémoire
Cependant,
L'éternité n'est qu'un accord de guitare
Pirouette, cacahouette
Retour Paroles Retour Memoire Retour Sommaire
Si je te perds ( Maxime LE FORESTIER )
- en duo avec Geneviève Paris -
Ils sont deux,
Comme les bords des rivières,
Ils sont deux,
Le temps, le feu,
Le vent, l'espace,
Et l'eau qui passe,
Au milieu d'eux,
N'ont rien pu faire,
séparez-les demain
Ils se tiendraient par la main,
A des années- lumière,
Dans un coin de la terre,
La rivière emmurée
Entendait murmurer
Si je te perds,
Je te chercherai partout,
Ne reste pas loin de nous,
Si tu t'en vas loin d'ici,
Ils sont deux,
Et la foule est sauvage,
Ils sont deux,
Pour un adieu,
Pour un voyage,
Un seul bagage,
Au milieu d'eux,
Leurs mains se serrent,
Mélmangées dessus, dessous
Comme le ciment des cailloux
Comme le ciment des pierres,
Et les garde-frontières,
Dans leurs coeurs de statue,
N'auront pas entendu
Si je te perds,
Je te chercherai partout,
Le monde est fou,
Et le coeur des femmes aussi
Si je te perds,
La rue glacée s'en fout,
La mer oublie les cailloux
Qu'elle a jetés par terre,
Dans la ville engourdie,
Quatre mots, chaque hiver,
Sur le mur de l'oubli,
Si je te perds...
Dans la ville engourdie,
Quatre mots, chaque hiver,
Sur le mur de l'oubli,
Si je te perds...
Retour Paroles Retour Memoire Retour Sommaire
Maj 18/03/2004