Au chant du cygne ( Christophe JENAC )
L'hiver gèlera toute la surface,
Le lac deviendra de la glace,
Les arbres seront des morts-vivants
Qui pleureront leurs feuilles au vent
La rive sera ton linceul blanc,
Qui enveloppera tous tes printemps,
La neige recouvrira nos pas,
Mon chemin de croix se perdra
Au chant du cygne, le lac de songes
Deviendra gris si la mort te ronge,
Au chant du cygne, je serais seul,
Au chant du cygne, si tu t'endors,
Je resterais à garder ton corps,
Au chant du cygne, je serais en deuil
L'hiver sera long et glacial,
Il aura froid, il aura mal,
De ne plus pouvoir souffler ton nom,
Il durera quatre saisons,
Il racontera à tous les gens,
Qu'ils viennent du nord ou de l'orient,
Les larmes gelées que j'ai versées,
Eternelles comme des diamants
Au chant du cygne, le lac de songes
Deviendra gris si la mort te ronge,
Au chant du cygne, je serais seul,
Au chant du cygne, si tu t'endors,
Je resterais à garder ton corps,
Au chant du cygne, je serais en deuil
Au chant du cygne, le lac de songes
Deviendra gris si la mort te ronge,
Au chant du cygne, je serais seul,
Au chant du cygne, si tu t'endors,
Je resterais à garder ton corps,
Au chant du cygne, je serais en deuil
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Concerto au tombeau ( Christophe JENAC )
Je fais un rêve, toujours identique,
Je joue sur scène la mort en musique,
Un oeillet blanc piqué sur mon coeur,
Pour ces esprits qui restent à demeure
Concerto au tombeau,
Mes bras collés au piano,
Je sens les regards dans mon dos
De ses amis qui sont partis trop tôt,
Concerto au tombeau,
Je vois même incognito
Verlaine assis près de Raimbaud,
Caressant le chat noir de Garbo
Ce n'est qu'un rêve, mais quand il me prend,
Je donnerais tout pour rester dedans,
Et si la lumière passe à travers mes doigts,
Je saurais que ma place est là-bas
Concerto au tombeau,
Mes bras collés au piano,
Je sens les regards dans mon dos
De ses amis qui sont partis trop tôt,
Concerto au tombeau,
Je vois même incognito
Verlaine assis près de Raimbaud,
Saluant le Seigneur des anneaux
Concerto au tombeau,
Je sens les regards dans mon dos,
De Shelley , de Victor Hugo
De toutes ces cathédrales de mots,
Concerto au tombeau,
Les bras collés au piano,
La bougie glace le tableau,
S'effacent mes mots
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( Christophe JENAC )
L'
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Maj 16/02/2004