Dieu me pardonne ( Félix GRAY )

Il y a des nuits qui passent

Et qui se ressemblent,

Et bien trop d'espace,

On dort plus ensemble,

C'est ma dernière heure qui sonne,

Que Dieu me pardonne.

il n'y a que ton visage

Partout dans les glaces,

C'est comme un message

De l'amour qui passe,

Et tous mes démons me sonnent,

Que Dieu me pardonne

Je savais que c'était elle,

Mais pas que c'était pas nous,

Si l'amour est trop cruel,

Je m'en fous,

Je m'en fous,

Je croyais que c'était beau

Quand je faisais le jaloux,

Si ça vaut plus rien, ma peau,

Je m'en fous,

Je m'en fous

Il y a des gens qui passent

Quand je regarde en bas,

J'vais laisser la place

A d'autres que moi,

Ne plus t'avoir au téléphone,

Que Dieu te pardonne.

Si quelqu'un me regrette

Et qu'il pensait à moi,

Qu'il se dise, peut-être,

C'était mieux comme ça,

Qu'il sache que la vie se donne

Et qu'il me pardonne

Je savais que c'était elle,

Mais pas que c'était pas nous,

Si l'amour est trop cruel,

Je m'en fous,

Je m'en fous,

Je croyais que c'était beau

Quand je faisais le jaloux,

Si ça vaut plus rien, ma peau,

Je m'en fous,

Je m'en fous

Je savais que c'était elle,

Mais pas que c'était pas nous,

Si l'amour est trop cruel,

Je m'en fous,

Je m'en fous

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Dire ( Félix GRAY )

Je marche de la chambre au salon,

Y' a que tes yeux, que ton prénom,

Dans la maison, le feu s'épuise,

J' dors encore sur ta chemise

Et passe l'été comme un hiver,

Tout ce qu'on a fait est à défaire,

Si j'suis tout seul à dire je t'aime,

C'est qu'à l'amour y'a qu'un seul M

Dire

Qu'on aurait tout fait pour le pire,

Qu'on a tout rêvé pour détruire,

Dire qu'il fallait si peu

Pour que tout se conjugue à deux,

Dire

Que les autres ont aimé sourire,

Même s'ils ne t'ont pas vu partir,

Dire qu'il fallait tout voir

Au lieu de s'empêcher d'y croire

Je joue mes derniers accords de blues,

Et tombe la pluie sur la pelouse,

Si j'suis tout seul devant la porte,

C'est qu'il y a que les salauds qui l'emportent

J'voulais tellement tout réussir,

Avoir le courage de te dire,

Si j'suis tout seul et pas au ciel,

C'est qu'à l'amour, il n'y a pas d' L

Dire

Que si les enfants peuvent apprendre,

On a seulement su se défendre,

Sans essayer un peu

D'arrêter de toucher le feu,

Dire

Qu'on aurait tout fait pour le pire,

Qu'on a tout rêver pour détruire,

Dire qu'il fallait si peu

Pour que tout se conjugue à deux,

Dire

Que les autres ont aimé sourire,

Même s'ils ne t'ont pas vu partir,

Dire qu'il fallait tout voir

Au lieu de s'empêcher d'y croire

Dire

Que si les enfants peuvent apprendre,

On a seulement su se défendre,

Sans essayer un peu

D'arrêter de toucher le feu,

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Les jours où j'ai mal ( Félix GRAY )

Il faut savoir

Qu'il n'y a pas eu que des jours de soleil

Dans ma vie,

Il n'y a pas eu que des filles trop belles

dans mon lit,

J'ai peur, quand les lumières s'éteignent,

Qu'on m'oublie

Il faut savoir

Qu'il y a aussi un coeur qui bat très fort

Sous ma veste,

Quand l'odeur de son parfum s'en va,

Moi, je reste,

Pour avoir le droit de dire je t'aime,

J'te déteste,

N'regardez pas les jours où j'ai mal

Les jours où je craque,

N'regardez pas les nuits sans étoile

Les larmes qui coulent et les portes qui claquent

Il faut savoir

Que les chanteurs aussi, ça pleure

Comme des gosses,

Que l'arbre le plus solide est mou

Sous l'écorce,

Que si on touche un peu à ma vie,

On m'écorche,

Il faut savoir

Que j'ai aimé d'un amour plus violent

Qu'une bête,

J'en ai encore les mauvais souvenirs

De défaite,

J'en ai encore les cicatrices ouvertes

Dans la tête

N'regardez pas les jours où j'ai mal

Les jours où je craque

N'regardez pas les nuits sans étoile

Les larmes qui coulent et les portes qui claquent

N'regardez pas les jours où j'ai mal

Les jours où je craque

N'regardez pas les nuits sans étoile

Les larmes qui coulent et les portes qui claquent

Il faut savoir

Qu'il n'y a pas eu que des jours de soleil

Dans ma vie

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Tellement je t'aime ( Félix GRAY )

Je t'aurais inventé des aurores boréales,

Je t'aurais expliqué et le bien et le mal,

Et demandé ta main aux gourous du Népal,

J'aurais écrit ton nom sur les murs de la ville,

Délivré des prisons sous des lunes d'avril,

J'aurais mis des dentelles à la place des grilles,

J'm'serais battu seul contre toute une armée

J'aurais fermé ma gueule pour t'écouter parler

Tellement je t'aime, (tellement je t'aime)

Tellement je t'aime, (tellement je t'aime)

Tellement je t'aime,

J'aurais marché les pieds nus sur le feu et la glace,

J'aurais voilé mes yeux, j'aurais brûlé ma trace,

Pour ne plus regarder jamais personne à ta place,

J'aurais bu des batidas pour devenir plus drôle,

J'aurais joué l'acteur dans les plus mauvais rôles,

Pour m'approcher de toi, pour que ta main me frôle,

Je t'aurais tout donné même si ce n'est pas trop,

Et si ce n'est pas assez, je ferai ce qu'il faut,

Tellement je t'aime, (tellement je t'aime,)

Tellement je t'aime, (tellement je t'aime,)

Tellement je t'aime

Tellement je t'aime, (tellement je t'aime,)

Tellement je t'aime, (tellement je t'aime,)

Tellement je t'aime,

Tellement je t'aime, (tellement je t'aime,)

Tellement je t'aime, (tellement je t'aime,)

Tellement je t'aime,

Tellement je t'aime, (tellement je t'aime,)

Tellement je t'aime, (tellement je t'aime,)

Tellement je t'aime,

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Maj 17/09/2003