A la gueule des noyés( Patrice Guirao/ Calogero-Gioacchino )

Cravachée de lumière,

La mer houle à la mort

Ses clameurs solitaires

Sur les bouées du port

 

Un enfant joue dehors,

Le coeur dans les filets,

A défier le sort,

En jetant des galets,

En jetant des galets

 

Bientôt il sera l'heure,

Il quittera l'enfance

Tout en narguant la peur

Il tentera sa chance,

 

Plus loin que l'horizon,

Là où l'ombre s'efface,

Il doit couper les ponts,

Pour retrouver les traces,

Pour retrouver sa trace

 

Il sait

Que l'aube est infidèle

Et son destin comme cette houle

Qui ne déploie jamais ses ailes

 

Il sait

Que rien n'est plus cruel

Que le silence que la mer roule,

Comme une caresse ou un appel,

Il sait

 

Alors il partira,

Comme est parti ce frère

Dont il parlait tout bas,

Le soir dans ses prières

 

Personne ici ne pleure

L'absence d'un bateau,

Chacun a sa douleur

Qu'il garde bien au chaud,

Qu'il garde bien au chaud

 

Il sait

Que l'aube est infidèle

Et son destin comme cette houle

Qui ne déploie jamais ses ailes

 

Il sait

Que rien n'est plus cruel

Que le silence que la mer roule

Comme une caresse ou un appel,

Il sait

 

Le cortège est passé,

Il ne l'a pas suivi,

Il ne va plus prier,

Il sait qu'il a grandi

 

Alors les dents serrées,

Il jette ses galets

A la gueule des noyés,

Pour voir la mer pleurer,

Pour voir la mer pleurer

 

Il jette ses galets

A la gueule des noyés,

Pour voir la mer pleurer

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De cendres et de terre ( Joëlle Kopf / Calogero )

Je suis fait

D'un peu d'océan

De chair et de sang

Tout feu

Tout flamme au dedans

Mais déjà je me sens

 

De cendres et de terre

On est fait comme ça

De cendres et de terre

On ne reste pas

Et si la vie commence ici

Ici elle finit

Tout se confond

 

Et figé

Dans l'argile et le temps

Je me fondrai dedans

Si léger

Invisible aux gens

Eternel absent

 

De cendres et de terre

On est fait comme ça

De cendres et de terre

On ne reste pas

Et si la vie commence ici

Ici elle finit

Tout se confond

 

Je vivrai

A feu et à sang

Je m'en irai pourtant

 

De cendres et de terre

On est fait comme ça

De cendres et de terre

On ne reste pas

Et si la vie commence ici

Ici elle finit

Tout se confond

 

De cendres et de terre

On est fait comme ça

De cendres et de terre

On ne reste pas

Et si la vie commence ici

Ici elle finit

Tout se confond

 

De cendres et de terre

On est fait comme ça

De cendres et de terre

On ne reste pas

Et si la vie commence ici

C'est là qu'elle finit

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Dire ( Michel Garamon / Calogero )

Dire

Même écrire

Raconter

Est-ce qu'il faudrait ne jamais rien garder

 

Dire

Même le pire

Avouer

Nos fautes en sont-elles pardonnées après

Quand on dit la vérité

Qui sait

Si les mots peuvent toujours tout arranger

Les bleus, les traces

Du temps passé

 

Dire

Que tu n' m'as jamais rien dit

Moi j'ai préféré n' jamais rien savoir

Pour toujours y croire oh

Dis

Que tu ne m'as jamais rien fait

Mais toutes tes larmes

Et tous tes regrets

Me suffiraient pour t'aimer

 

Vivre

Ce qu'on doit vivre

Affronter

C' qu'on a jamais envie d'entendre

On sait

 

Suivre

Sa dérive

Préserver

Ce qu'il reste d'amour et qui était

La seule histoire à suivre

Qui sait

Si la fièvre pouvait nous rapprocher

Dans nos silences

Et nos excès

 

Dire

Que tu ne m'as jamais rien dit

J'aurais préféré

Toujours te garder

Même jusqu'à saigner

 

Dire

Que je ne t'ai jamais rien fait

Mais toutes mes larmes

Et tous mes regrets

Me suffiront pour t'aimer

 

Toutes mes larmes

Et tous mes regrets

Me suffiront

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Je t'emmène où je t'aime ( Clémence Lhomme / Calogero )

T'es tombée en hiver

C'est pas un crime

Comme les courants d'air

Qui déchirent et déciment

Les secrets

 

T'es tombée dans ma rue

Avec insolence

Même s'ils l'ont toujours su

Ils préfèrent que tu t'effaces

En silence

A jamais

 

Je t'emmène où je t'aime

Dans les ciels, à côté des miens,

Où la lumière pose son coeur

Je t'emmène où je t'aime

Là où la vie ne fait plus peur

Je t'emmène

Je t'emmène

 

Tes violences en retour

De mes caresses

J'ai le temps, j'attendrai

C'est pas ces bleus-là qui blessent

Ca, je sais

 

Tout au bord de tes yeux

L'amour se laisse

Glisser sur ta joue

J'ai soufflé sur ta détresse

Sans regret

A jamais

 

Je t'emmène où je t'aime

Dans les ciels, à côté des miens,

Où la lumière pose son coeur

Je t'emmène où je t'aime

Là où la vie ne fait plus peur

Je t'emmène

Je t'emmène

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Je vis où tu m'as laissé ( Lionel Florence - A Ekbop / Calogero - Gioacchino)

Bien sûr

On peut se croire

A l'abri de tout

 

Tranquille

Suivre la file

Qui est devant vous

 

Bien sûr

On peut vouloir

Une autre issue

 

L'histoire

Comme par hasard

N'en dira pas plus

 

Je vis où tu m'as laissé

Comme étranger à moi-même

L'amour à perpétuité

Je m'étais pris à en rêver

J'en suis où tu m'as laissé

C'est une absence qui m'enchaîne

Les pieds et les poings liés

Je m'étais pris dans tes filets

 

Bien sûr

Tout ça n'arrive

Qu'à votre insu

 

Le pire

N'est même pas le pire

Qu'on avait prévu

 

Bien sûr

Je garde un espoir

Perdu

 

Histoire

De mettre en mémoire

Ce qui n'est plus

 

Je vis où tu m'as laissé

Comme étranger à moi-même

L'amour à perpétuité

Je m'étais pris à en rêver

J'en suis où tu m'as laissé

C'est une absence qui m'enchaîne

Les pieds et les poings liés

Je m'étais pris dans tes filets

 

L'histoire

N'en dira pas plus

 

Je vis où tu m'as laissé

Comme étranger à moi-même

L'amour à perpétuité

Je m'étais pris à en rêver

J'en suis où tu m'as laissé

C'est une absence qui m'enchaîne

Les pieds et les poings liés

Je m'étais pris dans tes filets

 

Je vis où tu m'as laissé

Comme étranger à moi-même

Comme étranger à moi-même

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Juste un peu de silence ( Lionel Florence- Patrice Guirao/ Gioacchino )

(en duo avec Yvette Hammond)

Tout ce vacarme

Tâché de larmes

Jusqu'au bout désarme

 

Tout n'est pas dit

A peine décrit

Tiré de l'oubli

 

Le temps de dire

Le temps de taire

 

Le temps de faire

Juste reconnaissance

Le temps d'entendre

Juste un peu de silence

 

Rien d'important

Que l'essentiel

Une mesure absente

Un rien laissé

A la portée

D'une vie impuissante

 

Le temps d'écrire

Le temps d'entendre

 

Le temps de faire

Juste reconnaissance

Le temps d'entendre

Juste un peu de silence

 

Le visage plongé à terre

Clôre un instant ses paupières

Pour chercher ce qui nous éclaire

Pendant ce temps

Le temps s'enterre

 

Le temps de faire

Juste reconnaissance

Le temps d'entendre

Juste un peu de silence

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Le secret ( Christine Lidon / Calogero )

Encore une histoire

A écouter seul avec soi

Pour ne pas laisser la vérité se faire avoir

Encore un sourire acidulé qui survivra

Aux cicatrices si mal refermées

Cachées au fond de moi

 

Je sais comment oublier

Tous les chemins sans espoir

 

Encore des mensonges

Pour oublier nos idées noires

Et l'ascension des amours brûlées vers l'au-delà

Encore une image à effacer de son miroir

D'un seul geste, d'un seul regard tourné,

Tourné vers autre part

 

Je sais comment on fait

Pour se raconter des histoires

Oh oui je sais

Je sais comment on fait

Pour se noyer de désespoir

 

Le mal est fait

Silencieux il reste en moi

Je ne le regarde pas

Je garderai le secret

Je garderai le secret

Quelque part au fond de moi

Où personne ne peut l'apercevoir

Je garderai le secret

Je garderai le secret

 

Encore un sourire à effacer

De la mémoire

Un regard qu'il faudra éviter

Tellement de fois

Combien de caresses à arracher

Au souvenir si présent

De nos corps encore mêlés

Au souffle de nos voix

 

Je sais comment on fait

Pour se raconter des histoires

Oh oui je sais

Je sais comment on fait

Pour se noyer de désespoir

 

Le mal est fait

Silencieux il reste en moi

Je ne le regarde pas

Je garderai le secret

Je garderai le secret

Quelque part au fond de moi

Où personne ne peut l'apercevoir

Je garderai le secret

Je garderai le secret

 

Le survivant ne dit jamais

Le secrets qui l'abritent des courants

Il fait semblant

De ne pas se douter du danger

Quand il le pressent

 

Le mal est fait

Silencieux il reste en moi

Je ne le regarde pas

Je garderai le secret

Je garderai le secret

Quelque part au fond de moi

Où personne ne peut l'apercevoir

Je garderai le secret

Je garderai le secret

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Pas un jour ne passe ( Julie d'Aimé / Calogero )

Au point de la chute

Où je reviens sans cesse

Retrouver ta peau

Le parfum qu'elle me laisse

Comme si tout était écrit

Je relis

Un chapitre du passé que je déteste

Mais ce souvenir

C'est tout ce qu'il me reste

Tout autour c'est de l'ennui

Que je vis

 

Pas un jour ne passe

J'ai perdu ta trace

Il faut que je revienne

Sur nos pas

 

Rejoins-moi

A la même place

Il faut que tu reviennes

Sur nos pas

 

Comment oublier

Tous ces mots qui me blessent

Et si la mémoire

Est la pire des traitresses

C'est elle que j'ai choisie

Pour amie

Au point où j'en suis

Il vaut mieux que j'y reste

Et sans plus parler

Et sans plus faire un geste

Les points sont dans l'infini

Si petits

 

Pas un jour ne passe

J'ai perdu ta trace

Il faut que je revienne

Sur nos pas

 

Rejoins-moi

A la même place

Il faut que tu reviennes

Sur nos pas

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Tien An Men ( Lionel Florence / Calogero - Gioacchino)

Quand les yeux

Ont tout vu et tout subi,

Que même les dieux

Ont perdu de leur magie

 

Quand les mots

Ne vous répondent plus,

On courbe le dos,

Un jour le bout de la rue

Vous mène

Là,

A Tien An Men,

A pas baisser les bras,

Seul face à soi-même,

On se voit faire le pas,

De donner ses chaînes,

Parce qu'on a plus que ça,

Peut-être que Tien An Men

Est plus près que ce qu'on croit

Que nos guerres quotidienes

Valent aussi la peine

Mais on ne les voit pas

 

Quand les gestes

Fléchissent sous le plus fort,

Qu'il ne vous reste

Plus qu'à se rendre d'accord,

Quand plus rien

N'est à perdre ou à prendre

Ou ne vous retient,

Un jour la fin des méandres

Vous mène

Là,

A Tien An Men,

A pas baisser les bras,

Seul face à soi-même,

On se voit faire le pas

De donner ses chaînes,

Parce qu'on a plus que ça,

Peut-être que Tien An Men

Est plus près que ce qu'on croit,

Que nos petits combats

Valent aussi la peine,

Mais on ne les voit pas

 

Parce qu'on a

Encore ça dans les veines

Ou pas d'autre choix,

Un jour le destin vous emmène

 

A Tien An Men

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Un peu de vent dans l'oubli (Didier Colemanas / Calogero )

Tu cherches une bague au fond d'la mer

Des volets bleus quelqu'un qui t'attend derrière

Tu cherches une vague au fond d'tes yeux

Va pour la terre

Va pour le monde que tu veux

Toute la vie tu pouvais pas lui plaire

Regarde un peu

Tous ces amours qui prennent l'air

Toute la vie tu pouvais pas lui faire

Toujours plus mieux

Toujours plus fort un enfer

 

Un peu de vent dans l'oubli

C'est l'histoire d'un garçon et d'une nuit

Un peu de vent dans l'oubli

Rien ne doit s'envoler d'ici

Ne doit s'envoler d'ici

 

Tu cherches une bague au fond d'la mer

Et bienheureux celui qui jamais ne s'y perd

Tu cherches une vague au fond d'tes yeux

Si loin d'la terre

Trop loin du monde que tu veux

Toute la vie, rêvé d'un canadair

Tombé au feu

T'étais encore là hier

Toute la vie, rêvé la vie entière

Ca peut pas l'faire

Même quand la lune est en clair

 

Un peu de vent dans l'oubli

C'est l'histoire d'un garçon et d'une nuit

Un peu de vent dans l'oubli

Rien ne doit s'envoler d'ici

Un peu de vent dans l'oubli

C'est l'histoire d'un garçon et d'une nuit

Un peu de vent dans l'oubli

Rien ne doit s'envoler d'ici

Tu cherches une bague au fond d'la mer

Une bague au fond d'la mer

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Maj 31/03/2005