CAUSE PERDUE ( Lucid Beausonge )

Combien de temps encore

Pèsera ce silence de mort,

Et combien de matins

Se lèveront sur un goût de chagrin ?

 

Je ne comprends pas bien

La folie qui étreint

Et qui arme le bras des fous,

N'ont-ils donc rien à faire

Que de faire la guerre

A des enfants, des innocents,

En croyant

A leurs causes perdues

Une cause qui cause la mort

Est foutue,

Est foutue

 

Combien de vies humaines,

Combien d'horreurs et combien de peines,

De larmes faut-il verser

Sur un monde prêt à tout sacrifier ?

 

A ces ambitions vaines

De pouvoirs et de haines?

Ne le doit-on pas aux marchands ?

Pour que la guerre persiste

Et que leurs profits grandissent,

Ils s'enrichissent surtout de sang,

En croyant

A leurs causes perdues,

Une cause qui cause la mort

Est foutue,

Est foutue

 

Et que faudra-t-il encore

Pour lever ce silence de mort,

Combien de luttes et de batailles

Faudra-t-il voir avant que je m'en aille ?

Je rêve d'un éden

Où toute femme est une reine,

Où tout homme vit comme un roi,

Où les enfants s'amusent

Sans souci et sans ruse,

Sans avoir peur d'être innocents,

En croyant

A leurs causes jamais perdues,

Seule la cause qui cause la mort

Est foutue,

Est foutue

 

Ne peuvent-ils entrevoir

Que la vie est un miroir,

Et qu'un jour ils récolteront

Leurs actes et leurs menaces,

Leurs besoins de rapaces,

Et qu'un jour ils leur reviendront

En plein coeur,

Comme les causes perdues

Seule la cause qui cause la mort

Est foutue,

Est foutue

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Fais ce que tu peux ( Lucid Beausonge )

Fais c' que tu peux,

Tout c' que tu peux,

Même si ce n'est qu'un peu,

Fais-le de ton mieux,

Sans te crever les yeux,

Le monde a besoin d'art

Pour ne pas oublier

Qu'il n'y a pas d'échiquier,

Et pas de fin

 

Savoir dire non,

Toujours en ton nom,

Contre vents et démons,

Dans ce tourbillon

Qui parle de trahison

 

Le monde a besoin d'art

Pour ne pas oublier

Qu'il nous faut tout donner

Jusqu'à la fin

 

Ecoute jouer l'esclave

De la musique qui t'éclaire,

Dans le silence d'une vie,

Il voudra te mettre à l'abri

 

Aurais je perdu mon combat,

Si tu ne crois plus en moi ?

Serait-ce que je ne mérite pas

De guider tes derniers pas ?

 

J'ai peur de mourir bientôt,

Si tu n' poses pas ton fardeau,

Tu sais qu'il y a quelque part

Un monde où nulle âme ne se sépare

 

Ecoute jouer l'esclave

De la musique qui t'éclaire,

Dans le silence d'une vie,

Il voudra te mettre à l'abri

 

Aurais je perdu mon combat,

Si tu ne crois plus en moi ?

Serait-ce que je ne mérite pas

De guider tes derniers pas ?

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J'ECRIRAI TON NOM ( Lucid Beausonge )

J'écrirai ton nom,

J'écrirai ton nom,

J'écrirai ton nom,

J'écrirai ton nom,

J'écrirai ton nom sur toutes les feuilles d'érable,

Je parlerai de toi aux enfants de l'automne,

J'écrirai ton nom sur le bord des rivières,

Et quand viendra l'hiver ,et si mon coeur a froid,

Alors, j'irai chanter, aux quatre vents des sables,

L'amour de toi sur terre à ceux qu'on abandonne,

Alors, je bercerai le coeur de chaque pierre,

Tout le long du chemin,

De ce chemin qui mène à toi

 

J'écrirai ton nom,

J'écrirai ton nom,

J'écrirai ton nom bien au-delà des mots,

Par-delà les murs, les abus et les mensonges,

J'écrirai ton nom tout en douceur de plume,

A l'été finissant, tu me pardonneras,

Et j'irai partager mes joies qui vagabondent,

Au printemps léger, avec les oiseaux,

Je m'endormirai au plus clair de la lune,

Tu m'as donné la vie, je te donne ma voix

 

 

J'écrirai ton nom,

J'écrirai ton nom,

J'écrirai ton nom sur toutes les feuilles d'érable,

Je parlerai de toi aux enfants de l'automne,

J'écrirai ton nom sur le bord des rivières,

Et quand viendra l'hiver, et si mon coeur a froid,

Alors j'irai chanter, aux quatre vents des sables,

L'amour de toi sur terre à ceux qu'on abandonne,

Alors je bercerai le coeur de chaque pierre,

Tout le long du chemin,

De ce chemin qui mène à toi

 

J'écrirai ton nom,

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LE SOLEIL AU-DESSUS DES NUAGES ( Lucid Beausonge )

Tu avances

Le coeur fermé à double tour,

Tes silences

Cachent tous tes appels au secours,

T'as peur de la lumière du jour...

Dans tes rêves,

Tu joues avec le fil du temps,

Tu t'élèves,

Ton âme est comme un cerf-volant,

Tu tombes sur tes blessures d'enfant

 

Sors du sommeil,

Retrouve la vie et les visages,

Le soleil est juste au-dessus des nuages

 

T'as pris tellement

De retard sur le bonheur,

Il n'est pas trop tard,

Simplement, il est temps,

Regarde en haut,

L'horizon est flou,

Mais les arcs-en ciel les plus beaux

Sont en nous

 

Laisse ouverts

Tes yeux, ton coeur et ta raison,

Tout s'éclaire,

Quand tes mots passent le mur du son,

Quand tu libères tes vieux démons

 

Sors du sommeil,

Retrouve la vie et les visages,

Le soleil est juste au-dessus des nuages

Laisse au loin

Les doutes qui te poussent au naufrage,

Prends la main

De l'ange qui passe après l'orage

 

Les vrais adieux se font sans larme,

Pour dire l'essentiel, il faut du courage,

Fais de ton mieux pour trouver la flamme,

Cueille le soleil au-dessus des nuages

 

Cueille le soleil au-dessus des nuages

 

Les vrais adieux se font sans larme,

Pour dire l'essentiel, il faut du courage,

Fais de ton mieux pour trouver la flamme,

Cueille le soleil au-dessus des nuages

 

Cueille le soleil au-dessus des nuages

Cueille le soleil au-dessus des nuages

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NE DIS PAS ( Lucid Beausonge )

Ne dis pas,

Que cela ne me concerne pas,

Qu'il faut de tout pour faire un monde,

Ne dis pas,

Ne dis pas,

Qu'on n' relève pas celui qui tombe,

Et qu'il vaut mieux parfois se fondre

Dans la ronde

 

Que tout est joué d'avance

Non, ne le dis pas,

Que c'est une question de chance,

Non, ne le dis pas,

Une histoire de circonstance,

Non, ne le dis pas,

Que le monde n'est qu'indifférence

Non, ne le dis pas,

 

Non, ne dis pas,

Que c'est la fatalité,

Non, ne dis pas,

Ou mieux, le fait de notre destinée,

Non, ne dis pas,

Et que, déjà, le jour s'est levé,

Non, ne dis pas,

Que même au coeur des galaxies,

Non, ne dis pas,

Toutes ces étoiles qui brillent dans la nuit,

Non, ne dis pas,

Se sont éteintes depuis des décennies,

Oh, non, ne le dis pas,

Non, ne le dis pas, ne le dis pas,

 

Ne dis pas,

Que cela ne me concerne pas,

Que je ne changerai pas le monde,

Ne dis pas,

Ne dis pas,

Qu'on n'arrête pas l'orage qui gronde,

Et qu'à chaque seconde,

Quelqu'un tombe,

 

Que tout est joué d'avance

Non, ne le dis pas,

Que c'est une question de chance,

Non, ne le dis pas,

Que je crois encore aux romances,

Non, ne le dis pas,

Et que c'est une évidence,

Non, ne le dis pas,

Non, ne dis pas,

Non, ne dis pas,

Non, ne dis pas,

 

Non, ne dis pas,

Que même au coeur des galaxies,

Non, ne dis pas,

Toutes ces étoiles qui brillent dans la nuit,

Se sont éteintes depuis des décennies,

Oh, non, ne le dis pas,

Que tout est joué d'avance

Non, ne le dis pas,

Que je crois encore aux romances,

Non, ne le dis pas,

Que le monde n'est qu'indifférence,

Non, ne le dis pas,

Que tout est joué d'avance

Non, ne le dis pas,

Que c'est une question de chance,

Non, ne le dis pas,

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NE ME DITES PLUS JAMAIS ( Lucid Beausonge )

Ne me dites plus jamais

Qu’il faut que je l’oublie

Me changer les idées

Qu’il faut changer ma vie

Que je rencontrerai quelqu’un

Qui lui ressemblerait

Avez-vous cru un seul instant

Que je le remplacerais

Ne me dites plus jamais

Qu’avec le temps tout passe

Le temps n’existe plus

N’est plus une menace

Il n’y a pas d’amour plus grand

Que dans l’éternité

Et si l’on voit mon corps ici

Mon coeur est à ses côtés

Ne me dites plus jamais

Que jamais

Je le retrouverai

Si vous m’aimez

De renoncer à mon amour

Ne me dites plus jamais

Que jamais

Que désormais il faut se résigner

Si vous aimez

Vous le savez

Qu’aimer est la lumière du monde

Ne me dites plus jamais

Qu’il faut que je l’oublie

Il n’y a pas une vie

Mais il y a la vie

Et croyez-vous que vous sachiez

Ce qu’elle signifie

Ecoutez-vous seulement

Tout ce qu’elle vous dit

Ne me dites plus jamais

Qu’il faut plus que j’y pense

Tout ce qu’on ne voit pas

N’est pas sans existence

Il n’est pas de baiser plus doux

Que celui qu’il m’envoie

Ce n’est pas un nuage noir

Qui passe au dessus de moi

Ne me dites plus jamais

Que jamais

Je le retrouverai

Si vous m’aimez

De renoncer à mon amour

Ne me dites plus jamais

Que jamais

Que désormais il faut se résigner

Si vous aimez

Vous le savez

Qu’aimer est la lumière du monde

Que savez-vous de lui, de moi

De mon destin et de ma voie ?

Mais

Ne me dites plus jamais

Que jamais

Je le retrouverai

Si vous m’aimez

De renoncer à mon amour

Ne me dites plus jamais

Que jamais

Que désormais il faut se résigner

Si vous aimez

Vous le savez

Qu’aimer est la lumière du monde

Qu’aimer est la lumière du monde

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OU QUE TU SOIS, OU QUE TU AILLES ( Lucid Beausonge )

Où que tu sois où que tu ailles

Tout s’arrête à une maison

A la hauteur de l’horizon

Que de chez toi tu me voies

Je serai toujours avec toi

Un peu de vent dans tes cheveux

Des baisers posés sur tes yeux

Baiser d’amour devenu vital

Je sais qu’un jour

Mes yeux se rouvriront sur toi

Le bleu du ciel me mènera jusque là

Et tant pis pour ceux qui n’ont pas compris pourquoi

Le bleu du ciel m’a mené jusqu’à toi

Ce n’est pas que tu sois parti trop vite

Mais que tu sois parti sans moi

Me laisse désormais sans chez moi

Il n’y a nulle part où j’habite

Je ne suis plus qu’une demi-sphère

Vivant au sud, perdue au nord

Unis à jamais pour la vie

Mais c’est la mort qui nous rassemble

Je sais qu’un jour

Mes yeux se rouvriront sur toi

Le bleu du ciel me mènera jusque là

Et tant pis pour ceux qui n’ont pas compris pourquoi

Le bleu du ciel m’a mené jusqu’à toi

Tous les cris, tous les pardons

Tous les désirs toutes les questions

Toutes nos vies en suspension

Rempliront nos trous de mémoire

Elle est le sens de notre histoire

Elle n’est pas venue par hasard

Je sais qu’un jour

Mes yeux se rouvriront sur toi

Le bleu du ciel me mènera jusque là

Et tant pis pour ceux qui n’ont pas compris pourquoi

Le bleu du ciel m’a mené jusqu’à toi

Où que tu sois où que tu ailles

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QUE LA VIE S'EN AILLE ( Lucid Beausonge )

 

Je sais que tu vas partir,

Que plus rien ne te retient ici,

Que ton regard est comme une ombre

Couvrant les mystères de l'histoire,

De notre histoire

 

Trop de pourquoi, trop de comment,

Ont couvert ton chemin de brumes,

Trop de projets itinérants

Ont marqué ton coeur d'infortune

Et d'amertume

 

Mais que la vie s'en aille

Ou que la vie s'en vienne,

Ce sera toujours la même histoire,

Et que l'on soit du nord ou du sud,

Le seul remède à la solitude,

C'est de remplir des pages blanches,

Mais que la vie s'en aille

Ou que la vie s'en vienne,

On recommence la même histoire,

A qui faudra-t-il donner des torts ?

A quoi pourra servir le remords ?

A se faire des blessures

 

Il arrive un jour où tout commence,

Où l'absence est porteuse de présent,

On s'accroche à ce qui est inutile,

On se donne des raisons si futiles

Et si fragiles,

 

Il manque un morceau à notre histoire,

Quelque chose que l'on a laissé passer,

Un voile que l'on a pas levé,

Un roman que l'on aurait laissé

Inachevé

 

Mais que la vie s'en aille

Ou que la vie s'en vienne,

Ce sera toujours la même histoire,

Et que l'on soit du nord ou du sud,

Le seul remède à la solitude,

C'est de remplir des pages blanches

Mais que la vie s'en aille

Ou que la vie s'en vienne,

On recommence la même histoire,

A qui faudra-t-il donner des torts ?

A quoi pourra servir le remords ?

A se faire des blessures

 

Pourquoi chercher à rattraper le temps ?

Pourquoi courir contre le vent ?

Pourquoi vouloir fuir le présent, à présent ?

 

On voudrait changer de sommeil,

De rêves, de cauchemards et de réveils,

En un éclair, ne plus être pareil

Que la veille

 

Mais que la vie s'en aille

Ou que la vie s'en vienne,

Ce sera toujours la même histoire,

Et que l'on soit du nord ou du sud,

Le seul remède à la solitude,

C'est de remplir des pages blanches

Mais que la vie s'en aille

Ou que la vie s'en vienne,

On recommence la même histoire,

A qui faudra-t-il donner des torts ?

A quoi pourra servir le remords ?

A se faire des blessures,

Des blessures

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TOMBEE DE HAUT( Lucid Beausonge )

Garderas-tu quelque chose de moi,

Quand je ne serai plus là,

Quand nous n'aurons plus rien à échanger,

Plus rien à partager,

Quand il ne reste qu'à espérer

 

Garderas-tu quelque chose de nous,

Une histoire sans dessus-dessous,

Je n'ai pas vu venir le danger,

J'ai longtemps médité le sujet,

Laissé tomber nos projets

 

Tombée de haut,

Tombée de si haut,

J'ai même entendu des oiseaux

Chanter faux,

Tombée de haut,

Tombée de si haut,

C'était un peu trop,

Mais ça n'vaut pas la peine

De s'en faire

Pour une si p'tite affaire

 

Que me restera-t-il de toi,

Quand tu ne seras plus là,

Quelques rêves au goût mensonger,

Un faux messager,

Amour passager

 

Tombée de haut,

Tombée de si haut,

J'ai même entendu des oiseaux

Chanter faux,

Tombée de haut,

Tombée de si haut,

C'était un peu trop,

Mais ça n'vaut pas la peine

De s'en faire

Pour une si p'tite affaire

 

Tombée de haut,

Tombée de si haut,

J'ai même entendu des oiseaux

Chanter faux,

Tombée de haut,

Tombée de si haut,

Tombée de haut,

Tombée de si haut,

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Maj 14/12/2003