365 jours sans toi, je nen reviens pas, la douleur du début, affreusement dure, si cruelle qui me broyait les entrailles, je lai peu à peu apprivoisée, je ne pensais pas que vivre sans toi serait possible, je ne pensais pas pouvoir survivre à cette douleur de tavoir perdu .
Et puis, je suis encore là, mais tout au long de cette terrible
année où les pleurs et les déchirures de mon cur, ont
été mon lot quotidien, tu as su si bien être présent, être là, à me donner la
main, sur ce chemin si abrupt de la douleur
et malgré cette
frontière, quun jour enfin je franchirai, tu mas
accompagné à travers toutes ces maudites journées sans ta
présence physique à mes côtés. Mais pour moi, tu es resté, tu
mas aidé doucement à cheminer sans toi
.
Ma fille, qui est adulte,
devait déménager de la maison pour faire sa vie, après
lobtention de son 1er poste de travail ; elle a décidé
pour maider à être moins seule, de retarder ce départ,
dun an, peut-être de deux ans, peut-être plus ??? Mais
je ne veux pas quelle se sacrifie pour moi, car sa vie est
devant, moi, la mienne, est derrière et finie.
Toutes
ces première fois quil a fallu que je vive sans toi ;
déjà le 1er noël, où maman, qui a un cancer aussi,
est venue avec ma sur et mon frère, une semaine,
maccompagner pour que je sois moins seule en ces jours de
« fêtes » ; le jour de lan où jai mis
ta photo près de moi et, en tête à tête, nous avons
réveillonné ; ma fille voulait rester près de moi, mais
jai préféré quavec ses amis elle célèbre
laube de cette nouvelle année ; il y a eu ton
anniversaire de naissance sans toi , le 6 janvier où jai,
malgré tout, fait ton gâteau danniversaire ; puis
sont venues ces vacances dété que jamais je naurais
cru vivre, car pour moi, à cette époque, je taurais
rejoint ; toutes ces petites occasions où, habituellement, tu
étais près de moi pour les vivre ; puis ce fut le temps du
souvenir, jai revécu en pensée, à partir du 15
août, la descente vers lenfer, la découverte de ta
maladie, les traitements pour te soulager, lhôpital,
croire que mon amour arriverait à
taider à guérir de cette terrible maladie ; puis est venu
mon anniversaire le 30 octobre, le jour de mes 48 ans, que ma
fille par sa présence et son amour ma rendu plus gai.
Et enfin est revenu, ce jour tant redouté, celui de ton
agonie
.de ton départ. Pour que lamour de tous ceux
qui taime monte vers toi dans un grand tourbillon d
AMOUR, jai envoyé par messagerie ou par courrier à tous
ceux qui te connaissaient, une lettre (14.11.2003
1er ANNIVERSAIRE.htm) afin
quen ce jour ils toffrent une prière, un élan
damour
. Je nai pas
fait dire de messe mais jai fait une demande de prière
universelle pour cet anniversaire.
Et toi, mon Amour, tu mas remercié en moffrant
un si beau cadeau
.
En ce jour tant redouté, où jai vécu
lappréhension de revivre ton départ dans la douleur, je
me suis levée vers 6h-6h30 ; jai allumé une bougie pour
toi, je tai envoyé tout lamour de mon être et au
cours dun moment de cette journée, tu es venu et a
répandu sur mon cur, un océan damour
infini, lextase
et tu as emmené avec toi, le poids
de ma souffrance morale. Je me sentais si légère..
Mon
amour, la vie sans toi est si longue et si terne, je
voudrais tellement te retrouver, mais je veux être patiente et
profiter de la vie, de ton amour, de cette nature si
enchanteresse, de tous ces jours qui me séparent de toi, afin
quen se retrouvant, tu sois fière de moi, ta femme
pour léternité.